Les BDs qui vous ont ému...

Alors quelles sont les BDs que vous trouvé émouvantes ?

Moi je vous conseille "Les Funérailles de Luce" de Springer, qui vient de sortir, c'est extra et narrativement, c'est un chef d'oeuvre.

Après je me souviens avoir été ému par "Là-Bas" de Tronchet, "Blankets" de Thompson, et certains ouvrages de Taniguchi.

pillules bleues de peeters....^^

Des bédés récentes? ou des bédés justes comme ça?

En même temps, le combat ordinaire, c'est d'actualité.
Donc "Le combat ordinaire", de Larcenet, sans doute la seule bédé qui me fait pleurer. Pour être personnellement touché par la maladie d'un proche, le tome2 est d'une incroyable justesse, et je vais de ce pas me fader le T.3..

C'est vrai que le Combat Ordinaire est la première et une des rares BD à m'avoir touché (comme certains films). ça fait bizarre d'ailleurs lorsque tu choisis une BD parce que tu aimes bien l'auteur de Bill Baroud et La loi des Séries et qu'à la fin, t'as envie d'appeler tes parents et ton frère pour leur dire que tu les aimes...

J'ai été très émue par Rural! d'étienne Davodeau car ça traite de sujets similaires à ma province... avec l'arrivée d'un certain TGV pour relier Barcelone !
J'ai aussi beaucoup été touchée par Persepolis, peut être plus par le film que par la BD, finalement.

ah c'est clair, Le combat Ordinaire... C'est émouvant parce que ça touche au fond des interrogations humaines et personnelles.

Sinon Les petits ruisseaux de Rabaté, aussi. Touchant.

"Blankets" aussi
Et "On fera avec" de Larcenet

Il y a une bd en trois tomes sur la commune de Paris au XIXème qui m'avait touché, en revanche je ne sais plus qui est l'auteur, ni le titre exact.

C'est "le cri du peuple" de Tardi, non ? Et il existe un 4ème tome.

ZEL a écrit:

"On fera avec" de Larcenet

Exacte, celle-ci elle m'a carrement fait chialer

Wayne a écrit:

C'est "le cri du peuple" de Tardi, non ? Et il existe un 4ème tome.

Exact merci Wayne Faudrait que je l'achète celle ci

Une BD découverte il y a peu: Très beau graphisme en noir et blanc, et un hommage aux résistants et à sa famille, plus particulièrement son grand-père...
Moi c'est vraiment le trait qui m'a énormément plu.
"La Résistance du Sanglier" de Stéphane Levallois (Ed. Futuropolis).
http://stephanelevallois.com/

il vient de remporter le prix du festoche de la bédé de Tours. Tu pourras toujours venir squatter l'année prochaine pour le rencontrer ^^

kaouet a écrit:

Une BD découverte il y a peu: Très beau graphisme en noir et blanc, et un hommage aux résistants et à sa famille, plus particulièrement son grand-père...
Moi c'est vraiment le trait qui m'a énormément plu.
"La Résistance du Sanglier" de Stéphane Levallois (Ed. Futuropolis).
http://stephanelevallois.com/

Le titre ça me fait penser à ces bouquins qui se veulent philosophique du genre "L'élégance du hérisson".

A quand "La perspicacité du lapin" ?

"La quiétude du renard"? ;-)
Mais cette BD (La résistance du Sanglier) est vraiment bien. Elle a trainé un bout de temps dans ma bibliothèque, la couv' ne m'inspirait pas. Et au final, ça a été un vrai coup de coeur...

Taillefer> je suis deg' le gars est venu dans la librairie près de chez moi (ApoKlyps), mais à l'époque je savais pas! J'avais pas encore lu l'album. Bouhouh! Je déteste ces moments ratés...

Oula, que de suggestions, heureusement que c'est bientôt Noël (hein? hein?)...

Pour ma part, c'est pas tout neuf, mais Trois ombres, dans le genre pousse-aux-larmes (sans pathos néanmoins), c'est costaud...

Je me suis enfin décidé à lire l'intégrale de PARACUELLOS de Gimenez.
Superbe !

J'avais lu des planches dans Fluide étant plus jeune sans comprendre forcément le contexte.
Puis j'ai vu une expo de planches originales l'an dernier, et assisté à une conférence de l'auteur espagnol, super humble.



C'est un must !
Gimenez prouve que la BD est un support avec lequel on peut tout raconter. Derrière une plume acérée et des expressions "gotlibiennes" mesurées, il nous raconte des anecdotes de son enfance - et d'autres - au sein des centres d'assistance sociale sous l'Espagne franquiste. Basée sur des heures d'entretiens avec des anciens internes, il construit une oeuvre dense et dure sous forme de saynètes. "Paracuellos" est doux-amer : on s'amusera des combines et des jeux des gamins, mais on sera horrifié de ce qu'ils endurent (faim, tortures mentales et physiques...). Tout cela est raconté sans amertume, comme des souvenirs "normaux", et il se dégage de l'ensemble un sentiment de déprime lasse teintée de mélancolie cruelle. C'est noir mais c'en est presque beau. On passe du rire au dégoût dans la même page. Si on est normalement constitué, on se révolte là où l'auteur semble accepter les faits avec zénitude.
Au delà du contexte, "Paracuellos" est un hommage à l'enfance. Quoiqu'elle soit on en a tous une et on y est attaché.
Gimenez assume pleinement la sienne et nous fait découvrir quelque part une des raisons qu'il l'ont fait devenir auteur de BD.