Cri de haine ordinaire ou de desespoir total!!!!!!!

bonne nouvelle : samedi j'ai trouvé des locataires supers pour mon appart.
mauvaise nouvelle : dimanche un des apparts du dessus génère une fuite dans mes toilettes et ma SdB. Ca goutte sans discontinuer et c'est trempé partout, plafond niqué. Mes locataires arrivent dans un mois........

C'est une mission pour : https://rien-a-voir.1fr1.net/que-du-bla-bla-f12/graphisme-et-foutage-de-g-t192.htm

Haha ! Désolée, Wayne. Bon courage à toi pour régler cette couille mouillée.

...je fais juste passer, mais j'ai même pas le courage de d'émettre un son de désespoir total...
Faire de la BD c'est trop exigeant, j'aurais jamais du mettre les pieds là dedans, et on ne m'y reprendra plus.

Kaouet a écrit:

...je fais juste passer, mais j'ai même pas le courage de d'émettre un son de désespoir total...
Faire de la BD c'est trop exigeant, j'aurais jamais du mettre les pieds là dedans, et on ne m'y reprendra plus.

Tu sais quoi ?

Je me suis préparé un bon café et je vais prendre une bonne douche, histoire d'être bien zen et concentré pour dessiner.

Courage !

Droit d'auteur inaliénable bafoué...
Charges supplémentaires pour un droit à la formation hypothétique et inutile...
Défraiements inexistants en festival...
Clients rares et qui paient mal...
Editeurs qui ne paient pas, sous-paient...
Refus de projets...
Préférences au commercial, à la réédition...
Apologie de la gratuité...
Renforcement du cliché du métier inutile...
Incompréhension du désir de vivre de sa passion...

En 2012, devenir et/ou rester un artiste/auteur devient de plus en plus difficile.
Ce métier va disparaitre et je me demande pourquoi je persiste à vouloir l'exercer un jour à "plein temps" ?

Hier une auteur m'a dit : "T'es pas assez brisé pour écrire "

Si même maintenant les personnes qui écrivent te disent qu'il faut coller au cliché de l'écrivain torturé/dépressif/au bord du suicide pour pouvoir prétendre à écrire, on est mal barré ...

La prochaine fois que tu rencontres cette caricature, dis-lui "ta gueule" de ma part.
Je t'en foutrais, moi, du "brisé". Nous sommes pas de la pâte mais des démiurges. Ecrire peut aussi procurer une joie immense.