Amour, gloire et débats d'idées !

Haha, il fait une thèse !!! (pardon...)

dubs a écrit:

Le problème a 3 origines à mon avis :
3. les changements proposés (imposés) n'ont pas d'alternative. Il n'y a pas de réponse à choix multiples, souvenez vous de la constitution Européenne : "c'est ça ou rien".

A voté ! Si les réformes étaient raisonnées et pas seulement politiques aussi, ça vaut quelle que soit la couleur du gouvernement : il faut prévoir une réforme à court terme, pour du court terme, ce qui fait qu'ils nous balancent des textes inapplicables !
Je voulais passer les concours à la sortie d'un master recherche, là je suis plus sur ni de passer les concours, ni d'avoir moyen de récupérer la voie enseignement sans me taper à nouveau 2 ans !

Pour les bacheliers qui boudent la fac, c'est un fait avéré et connu vu que l'idée répandue et pas forcément à tort est celle d'un avenir à condition d'avoir fait une école d'ingé ou HEC...
Après concernant l'UNEF, je vais me taire, sinon je vais m'énerver
Taillefer, un des problèmes me semble surtout qu'on laisse bosser les doctorants sur des sujets souvent trop précis, qui font avancer les recherches de leur directeur de thèse mais qui pour eux les bloque dans une voie bien trop précise pour être ensuite exploitable.

Suis pas dans la m**** ...

ZEL a écrit:

Haha, il fait une thèse !!! (pardon...)

Et vazy, mais t'es un enfant trouvé toi en fait!!

Connaissez-vous d'autres pays dans lesquels la population est capable de choisir un modèle de société et de le rejeter 2 ans plus tard en manifestant dans la rue à coup de "on savait pas !", "on m'avait pas dit d'en prend' !", "c'est normal que je saigne de là ?" ?...

Je demande hein, c'est juste que le coup du "touche pas, tu vas te brûler" je pensais que c'était réservé aux enfants. C'est à se demander à quoi pensent les citoyens au moment d'aller voter.

dubs a écrit:

Connaissez-vous d'autres pays dans lesquels la population est capable de choisir un modèle de société et de le rejeter 2 ans plus tard en manifestant dans la rue à coup de "on savait pas !", "on m'avait pas dit d'en prend' !", "c'est normal que je saigne de là ?" ?...

Je demande hein, c'est juste que le coup du "touche pas, tu vas te brûler" je pensais que c'était réservé aux enfants. C'est à se demander à quoi pensent les citoyens au moment d'aller voter.

Je crois que beaucoup de Français sont naïfs et croient bêtement celui qui crie le plus fort. C'est pas rassurant...

et surtout en France, on vit avec le fantasme historico-culturel de la révolution. Râler et contredire est dans nos gènes. Mais dès qu'il s'agit de le faire dans les urnes, ou dans la vraie action, au delà des chapelles, c'est plus trop ça...

Wayne a écrit:

et surtout en France, on vit avec le fantasme historico-culturel de la révolution. Râler et contredire est dans nos gènes. Mais dès qu'il s'agit de le faire dans les urnes, ou dans la vraie action, au delà des chapelles, c'est plus trop ça...

La grève est un moyen de s'exprimer démocratiquement comme un autre. Le vote a ses limites.
Mais bon, le gouvrnement va se torcher avec cette grève, comme d'hab... Ca n'a pas assez d'ampleur et de cohésion.

Et puis, aussi quelle idée de tout le temps manifester entre Bastille et Nation, dans les quartiers populaire !!
Qu'ils aillent foutre le bordel sur les champs-élisées, sous le nez de sarko, un peu !

Je rappel au cas où que 47% des français n'ont pas voté Sarkozy...

polloetwilde a écrit:

Je rappel au cas où que 47% des français n'ont pas voté Sarkozy...

Plus. Tu oublies les abstentions et votes nuls ou blancs.

polloetwilde a écrit:

Je rappel au cas où que 47% des français n'ont pas voté Sarkozy...

Je pense pouvoir affirmer sans prendre de risque qu'une bonne partie de son électorat était des ouvriers au SMIC séduits par certaines promesses illusoires et que ce sont ces mêmes personnes aujourd'hui qui ne comprennent pas pourquoi ils se font licencier après avoir consentis à travailler plus pour un salaire moindre...

Je ne remettais pas en question le "vote d'une personne" mais bien un choix de société, tournée vers le "commerce à tout prix", la "croissance", l'économie de marché, le "tout privé", en gros un bon coup d'accélération vers le mur de la crise. Certes les forces d'opposition à l'époque n'avaient pas forcément autre chose à proposer (sauf à se laisser tenter par l'extrême gauche). Pourtant aujourd'hui il est presque devenu "normal" de prôner le retour de l'Etat dans les institutions financières.

Le plus drôle c'est que pour sortir de la crise, les gouvernements sont en train d'alimenter encore plus la fragilité du système économique : d'un côté un endettement monumental pour relancer les organes économiques "moralisés" (je rigole), de l'autre des réductions drastiques des budgets dans le domaine publique et les services sociaux ouverts aux financements privés... le tout en cherchant à relancer l'économie par la "croissance". Mais je ne suis pas économiste alors bon... je me trompe peut-être...

La question du jour (ça faisait un moment) : Est-ce que se faire sodomiser est plus douloureux lorsqu'il y a déjà un bras dans l'anus ?

Ou : accepteriez-vous de travailler pour 10% de salaire en moins (soit un mois sans salaire) pour garder votre emploi ?

Au-delà du dégoût et de l'envie de vomir qui prend à la gorge, il est important de commencer à en débattre. La définition du mot "débattre" selon Mr Ernest Antoine Sellière (France Inter 17/06) -il est important de le préciser- est assez proche de celle de "faites-vous une raison".

à gerber, effectivement

Et voila donc à quoi ça servait, tout ce battage médiatique autour du chômage ? Une fois que les gens ont bien peur, leur anus est plus dilaté ?
La ou c'est vraiment super pervers, c'est qu'on te laisse imaginer quelle sera la sanction si tu ne te mets en position de levrette. Quand on sait qu'il y aura tant de licenciements dans la boite, on se dit forcément que ceux qui refuseront seront du wagon. Ou alors le gars qui envisageait de faire carrière dans la boite, il a forcément peur que refuser lui ferme toutes les portes après. ça fout bien la pression.

Et pourtant, la réponse est forcément non: y'a qu'à voir tous ces exemples d'entreprises ou les employés ont accepté de faire des sacrifices dans l'espoir de sauver leurs miches: à chaque fois, au bout de deux ans, on leur a dit "vous avez tout bien fait mais on ferme quand même" (ie: on s'est juste fait un peu plus de beurre sur votre dos, et vous vous êtes juste fait enculer un peu plus profondément).

La question est : jusqu'à quelle profondeur ça va aller avant qu'il y ait une réaction ? Faudrait peut-être arrêter les conneries là et leur mordre à la gueule.

Ce serait plus simple si ce discours n'était pas accompagné d'un "ça va revenir en 2010". Du coup les gens se disent que c'est une mauvaise passe et qu'il faut tendre le dos pour passer l'orage... sauf que toutes les solutions envisagées par nos dirigeants accentuent le problème et qu'on est pas près d'en sortir...

Un auditeur -malheureusement discrédité parce que trop "anti-capitaliste" aux yeux du patron du Medef Européen- a posé une question toute bête mais qui méritait bien une réponse : Comment comptez-vous moraliser un système qui est par nature immorale ?

La question du jour : Comment est-il possible d'être soit de droite, soit de gauche en 2009 ?

moi je suis ambidextre de la politique, perso.
mais y'a aussi des manchots, faut faire gaffe.

enfin faut surtout faire gaffe au gros borgne !

Donc la politique serait une histoire d'handicap? hummmm intéressant!

La question du jour : "y'a-t-il assez de bites dans RAV ?"

Et la parité bordel!? On veut des foufounes!!!! DES FOUFOUNES!!

Il n'y a jamais assez de bites dans RAV. Je propose que ce soit le thème du prochain numéro ^^

36 pages de bites... Même TETU oserait pas ! XD